Bilan 2011 : les actions changent la Chine

Publié le par chineenmouvement

Le pouvoir public en 2011

A l’occasion de la fin d’année, le magazine a fait un bilan des affaires politiques, sociales, financières, internationales et culturelles de l’année 2011.

Dans le domaine politique, on a parlé du pouvoir public et la réforme en Chine.

Cette année, le gouvernement chinois subit une pression d’ « identité politique » de plus en plus grave. L’injustice judiciaire, l’abus de pouvoir, les dépenses financières peu transparentes, les couches solidifiées, l’inflation ainsi que le prix immobilier très élevé provoquent de vives émotions du peuple. Est aussi mise en question la volonté du gouvernement de régler ces problèmes. Les gouverneurs relèvent directement les défis et rétablissent la confiance du peuple via les nouvelles mesures politiques, les réformes structurelles voire la modification des sources de la légitimité du pouvoir.

A l’issue des deux sessions 2011, le gouvernement chinois s’avance sur deux chemins : l’un pour réaliser la civilisation politique, l’autre pour régler les problèmes concernant la vie du peuple. L’objectif commun des deux mesures est de gagner l’adhésion du grand public, et de retrouver une force fédératrice morale pour la gouvernance et le pouvoir gouvernemental. Dans cette époque où la justice contenant la première importance, le gouvernement chinois a déjà fait un grand progrès dans la construction de la politique démocratique, on espère qu’il continue d’avancer.

Après 30 ans de réforme et d’ouverture, la société civile s’agrandit en Chine et le gouvernement ne peut plus tout faire. Le réajustement de la structure du pouvoir est considéré comme une réponse active aux attentes du peuple. De nombreux défis auxquels le gouvernement fait face sont provoqués directement par le pouvoir exercé dans le cadre des systèmes établis.

Redémarrer à nouveau une réforme générale

La réforme en Chine semble marquer le pas ces dernière années et, en réalité, beaucoup de réformes substantielles et significatives ont connu la stagnation depuis la fin des années 1990s ou le début du 21ème siècle.

Afin de faire sortir la réforme de cette situation de stagnation embarrassante, il faut y introduire des forces extérieures : la force hors du gouvernement et celle hors de Chine. Cette idée d’introduction n’a pas pour le but de faire intervenir les forces étrangères dans le processus de la réforme en Chine. Il s’agit d’un mécanisme accélérant la réforme de la Chine sous l’impulsion de l’environnement extérieur. Au cours des 5 ans à venir, le démarrage d’une réforme générale en Chine est tout à fait envisageable.

Accélérer la réforme par l’ouverture à l’intérieur

Un des objectifs essentiels de l’adhésion de la Chine à l’OMC est d’accélérer la réforme par l’ouverture à l’extérieur. Mais aujourd’hui, il est nécessaire de démarrer une autre réforme imposée par l’ouverture à l’intérieur.

L’ouverture à l’intérieur a mis à rude épreuve la « durabilité » stratégique du système politique. Dans une société où de multiples intérêts se rivalisent, il est nécessaire d’éviter de prendre le remède pire que le mal et il ne faut pas s’enfoncer dans le mythe du « modèle chinois » non plus. Sinon, on sera obligé de faire face à plus de casse-têtes dans l’avenir.

 

Nan Feng Chuang du 14 au 27 décembre, No. 26 2011

Publié dans POLITIQUE

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