Ce n’est pas la peine d’éluder une réflexion d’ensemble sur la « révolution culturelle »

Maintenant, l’heure est venue d’engager une réflexion profonde et d’ensemble sur la « révolution culturelle ». En trente ans, il n’y a jamais eu de réflexion rationnelle sur ce grand évènement du point de vue politique, juridique, culturel et idéologique, la subconscience de la révolution culturelle existe partout, dans la vie politique et sociale comme dans la pensée des gens ordinaires. La démolition forcée sous prétexte de « sauvegarder l’intérêt national », l’emprisonnement illégal des personnes portant plainte auprès des autorités compétentes ainsi que des règles extrajudiciaires violant la liberté d’expression des citoyens, tous ces phénomènes ont non seulement influencé le développement de la société civilisée, mais aussi menacé l’autorité et la base de gouvernance du parti au pouvoir.

L’émergence d’un grand pays dépend non seulement du développement économique, mais aussi de l’amélioration générale de la formation des citoyens et de la prospérité culturelle. Mais pendant une période assez longue, on n’a noté que le caractère politiquement correct de la mémoire historique, la responsabilité culturelle et morale assurée par l’histoire est naturellement négligée.

Aujourd’hui, une réflexion d’ensemble profonde sur la révolution culturelle nécessite non seulement la construction d’une nouvelle mémoire commune, mais constitue aussi une mesure stratégique destinée à stimuler l’épanouissement, la maturité, la civilisation et le développement d’une nation.

Phoenix Weekly publié le 15 mars, No. 8 2012