La « belle Chine » et la préservation de l’environnement

Publié le par chineenmouvement

Le magazine cantonais Nan feng Chuang part de l’exemple du traitement des déchets électroniques pour analyser les possibilités de voie alternative de développement.
Avec le nouveau slogan de construction d’une « belle Chine » et la réalisation d’un développement durable » inscrit dans le rapport du XVIIIe Congrès du PCC, la construction d’une « civilisation écologique » a acquis au plan officiel la même importance que le développement économique, politique, culturel et social.

Le magazine a enquêté sur le traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) dans le contexte de la mondialisation des échanges. La Chine est confrontée à des problèmes croissants à mesure qu’elle se développe et cette situation suscite des interrogations : peut-on réaliser un développement plus « intelligent » ? A-t-on vraiment besoin d’une croissance aussi rapide ?

La circulation mondiale des DEEE, étroitement liée aux équilibres de puissance, semble répondre aux règles du marché. Mais en réalité, ce sont les pays forts qui imposent aux pays vulnérables de prendre en charge les risques. Les pays en développement assument à la fois le coût de leur développement et les risques écologiques aux dépens de leur environnement et des ressources en hommes. L’Etat chinois doit intervenir de manière forte pour protéger ses terres. L’environnement ne peut pas être régi selon une approche comptable. Il ne peut pas fonctionner selon la logique du marché.

18 décembre 2012

Publié dans ECOLOGIE

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