La Chine rejoint l'Agence internationale des énergies renouvelables

Publié le par chineenmouvement

C'est un renfort de poids pour l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) : la Chine a annoncé son adhésion à cette organisation internationale créée en 2011, qui tient sa 3e assemblée générale les 13 et 14 janvier à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.

L'adhésion de la Chine, un chef de file mondial dans la fabrication de la technologie et l'utilisation de l'énergie éolienne, solaire et hydraulique, constitue une étape majeure vers l'adhésion universelle à l'Irena, qui compte actuellement 160 Etats participants. Difficile, sans la participation de Pékin, de discuter des efforts internationaux à accomplir pour doubler la part de l'énergie renouvelable dans le monde d'ici à 2030.

L'Irena a en effet lancé, lundi, un plan destiné à porter à 30% contre 16% actuellement la part des énergies renouvelables. "Les efforts internationaux pourdoubler d'ici 2030 la part des énergies renouvelables peuvent aboutir, mais ils doivent être accélérés substantiellement pour connaître le succès", a souligné l'Irena dans un communiqué. "Sur la base d'estimations, la part des énergies renouvelables n'atteindrait que 21 % en 2030, ce qui veut dire qu'on aura un déficit de 9 %", a souligné Adnan Amin, directeur général de l'Irena, à la fin des travaux de l'Assemblée générale.

CONFLITS COMMERCIAUX

M. Amin s'est toutefois montré confiant, en assurant que les coûts des énergies renouvelables étaient en train de baisser et que la technologie progressait tandis que de nombreux pays du monde développaient ces énergies. "Avec de la volontépolitique, un monde utilisant des énergies propres et renouvelables est à notre portée", a-t-il assuré.

La volonté de Pékin d'appuyer ou non cette mutation sera déterminante. "La Chine aspire à devenir un membre à part entière de l'Irena bientôt ; elle cherche àcollaborer avec tous les pays pour effectuer des avancées plus importantes dans le domaine du développement de l'énergie renouvelable au niveau mondial",a assuré Liu Qi, vice-ministre de l'administration nationale de l'énergie de la Chine, à Abu Dhabi.

Depuis plusieurs mois, une série de conflits commerciaux opposent la Chine à l'Europe et aux Etats-Unis dans le secteur du solaire. Bruxelles et Washington accusent Pékin de subventionner ses industries pour leur permettre de vendre à perte et d'inonder ainsi un marché mondial du photovoltaïque dont la croissance ralentit.

Le Monde.fr avec AFP | 14.01.2013

Publié dans ECOLOGIE

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